Microplastiques

Les Micro/Nano Plastiques

Ici, retrouvez des infographies basées sur des articles scientifiques

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Le sel

$Nous profitons du confinement pour lancer une nouvelle série d’infographie : Les micro et nano plastiques. Représentant la face cachée de l’iceberg « pollution plastique », ils menacent le bon fonctionnement de nos écosystèmes (nous reviendrons, bien entendu, plus en détails sur le sujet au travers des infographies). Ce sont les petits fragments de plastiques qui nous entourent. Il y en a même dans la poussière que nous respirons! En général, on parle des bouts de moins de 5 mm, souvent invisible à l'oeil nu. Leurs origines sont aussi nombreuses que notre utilisation du plastique : déchets fractionnés par la nature, friction des pneus et des baskets, fibres de vêtements,.... Le cycle de l’eau est contaminé par la présence de micro et nano plastiques à grande échelle. On parle souvent d’ingérer l’équivalent en plastique d’une carte bleue par semaine ! Avant de parler de leurs impacts, voyons comment nous les ingérons. Commençons par le sel. Cette étude tente de comptabiliser le nombre de fragments de plastique par kilo de sel pour différentes marques et pays. a$

Les moules

Avec la contamination du cycle de l’eau par les micro et nano plastiques, c’est toute la chaine alimentaire aquatique qui ingère des débris. Les planctons, les mollusques, les poissons, tous sont concernés. Bien entendu, en fin de chaîne, nous les mangeons aussi ! C’est ce qu’on appelle le transfère trophique. La taille des bouts de plastique que l’on retrouve dans une espèce est souvent similaire à la taille des aliments qu’elle ingurgite. Pour les moules, cela impact leur croissance (les nutriments sont remplacés par du plastique non digéré) leur adhérence à des surfaces et leur reproduction. à terme, les moules et huîtres de nos mari-cultures pourraient être plus petites et plus rares à obtenir. Une étude italienne permet de se rendre compte du nombre de fibres que l’on retrouve dans les moules de différentes régions. Attention cependant, ces fibres ne sont pas forcément du plastique. Par exemple, une étude sur le miel avait été réalisée et des articles plus récents ont montré qu’une partie des fibres n’étaient pas du plastique, mais des fibres végétales. A l’inverse, les études qui utilisent des outils plus précis dévoile des quantité plus grandes de micro et nano plastiques car les très petits bouts sont les plus importants. Les infographies sont issues d’articles scientifiques et peuvent donc, dans le temps, s’avérer remis en cause. Nous nous efforçons de rester critiques face à ceux que nous sélectionnerons et de vous tenir au courant de l’évolution des connaissances.

L'eau en bouteille

L'eau potable

Revenons sur la contamination de l’eau que nous buvons avec une étude qui utilise la spectroscopie dite micro-Raman. Celle-ci permet de confirmer le caractère plastique des particules observées, même des très petites. Par contre, il est vite impossible de différencier des pigments seuls et des plastique colorés. Prenons l’exemple du bleu : les gants en nitrile bleus de laboratoire ont un spectre similaire au bouchon en PP bleu et au colorant «Heliogen Blue» (Phtalocyanine de cuivre). Beaucoup de ces particules bleues ne sont pas prises en compte à cause de ça. Le défaut de cette étude est que L’eau d’une même source n’a pas été analysée dans différents contenants. Rien ne permet donc de conclure quant à l’impact de l’emballage sur le nombre de micro bouts de plastique présents étant donné que d’une source à l’autre, la concentration en plastique est très différente et aussi liée à la pollution globale du cycle de l’eau. Par contre, la nature des microplastiques trouvés semble liée à l’emballage. Exemple : la proportion de PET est plus importante dans les bouteilles en plastique (en PET) toutes sources confondues. Les infographies sont issues d’articles scientifiques et peuvent donc, dans le temps, s’avérer remis en cause. Nous nous efforçons de rester critiques face à ceux que nous sélectionnerons et de vous tenir au courant de l’évolution des connaissances.

Le caca

Les micro et nano particules de plastique présents dans notre alimentation sont ingérés. Indépendamment du pays, toutes les personnes testées ingèrent du plastique au travers de leurs habitudes de consommation, que ce soit au Japon, en Russie ou en Angleterre. Une partie de ces bouts de plastique sont transférés vers les organes par le système digestif et s’accumulent dans le corps (nous reviendrons plus en détails dessus avec d’autres articles et infographies). Le reste est éliminé via les selles. Aucune conclusion ne peut être tirée sur l’impact de l’alimentation sur l’ingestion de micro et nano plastiques, car les habitudes de consommation en aliments et emballages sont différentes d’une personne à l’autre et d’un pays à l’autre. Les particules sont caractérisées par spectroscopie infrarouge à transformée de Fourrier. Lorsqu’un plastique fragmenté est dégradé, son spectre n’est plus en phase avec le spectre de référence. Il est possible que le nombre de microplastiques soit sous-évalué. Les infographies sont issues d’articles scientifiques et peuvent donc, dans le temps, s’avérer remis en cause. Nous nous efforçons de rester critiques face à ceux que nous sélectionnerons et de vous tenir au courant de l’évolution des connaissances

La migration dans les plantes

Quand on mange une laitue, on mange du plastique ! Un des grands axes de communication de l'industrie plastique/emballages/agroalimentaire (bref toute la chaine de valeur) repose sur le besoin de montrer les efforts fait pour nettoyer les océans, or l'usage abusif du plastique pollue de manière irréversible la terre et les plantes que nous consommons. Avec tous leurs beaux discours on en oublierait presque que nos terres sont plus polluées que les océans.... Nous en parlions dans nos publications précédentes, tout le cycle de l'eau est désormais contaminé par la #pollution des micro et nano particules de #plastique. Cette contamination est issue de notre utilisation du plastique puis de sa mauvaise gestion en fin de vie. Toute la chaîne alimentaire intègre désormais des débris de plastique non biodégradables. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les poissons ne sont pas les seules victimes. Les plantes que nous consommons sont aussi concernées, comme par exemple le blé ou la laitue étudiés dans cet article. Bien entendu, nous mangeons et absorbons ce plastique à notre tour en fin de chaîne : C’est ce qu’on appelle le transfert trophique. Lorsque l'eau est absorbée par les racines, les micro et nano plastiques sont bloqués par une cellule barrière. Sauf que cette barrière n’est pas présente partout comme dans les racines latérales naissantes, où les plastiques se faufilent et remontent alors avec l’eau jusqu’aux feuilles. Plus la plante consomme d’eau”, plus le plastique s’accumule sans aucune échappatoire jusqu’à la cueillette et la consommation . Les infographies sont issues d’articles scientifiques et peuvent donc, dans le temps, s’avérer remis en cause. Nous nous efforçons de rester critiques face à ceux que nous sélectionnerons et de vous tenir au courant de l’évolution des connaissances.

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